Une mini-forêt à Quiberon : la technique Miyawaki expérimentée
A l’initiative de Sophie Lemoulinier, maire-adjointe à l’Environnement, et Fabienne Anoz, référente Environnement à la Ville de Quiberon, une mini-forêt de 2 000 arbres a été plantée avec les enfants des écoles et les collégiens sur une parcelle au Manio selon la technique japonaise Miyawaki vendredi 09 décembre.
- La technique Miyawaki : créer une mini-forêt avec de multiples espèces principalement locales.
Les arbres choisis sont principalement des espèces locales (chêne pédonculé, saule blanc, sureau, pommier, poirier sauvage, églantier…) et quelques variétés méditerranéennes (arbousier, pin parasol, figuier, érable de Montpellier…). Ils sont composés d’un tiers de persistants et de deux tiers de feuillus. Les plants sont répartis entre espèces de hauts jets, arbres de taille moyenne et arbrisseaux. Les arbres sont plantés en quinconce. Leur répartition est très dense : trois arbres au mètre carré. Plusieurs fois dans l’année pendant trois ans, une opération de désherbage permet d’éliminer les plantes adventices. Les plantes arrachées sont laissées sur-place pour nourrir le sol.
La technique Miyawaki est caractérisée par une plantation très dense. L’objectif de cette plantation est de créer un écosystème complexe où les arbres coopèrent entre eux. Les racines s’entraident et les plants sont en concurrence pour profiter de la lumière ce qui permet une croissance très rapide. En trois ans, la forêt est autonome et elle se passe de l’action de l’homme.
- Un « poumon » vert sur notre territoire.
Une mini-forêt contribue à développer la biodiversité : insectes, papillons, oiseaux et autres rongeurs vont investir les lieux, vivre et se reproduire. La plantation d’arbres contribue aussi à la trame verte qui dessine sur tout le territoire de longs corridors écologiques favorables à la faune. Les arbres contribuent aussi à capturer le carbone dans l’air (photosynthèse) et à rejeter de l’oxygène.